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le garde forestier.

Au Fort du Chénois, devant le bloc B 7-Entrées, ou dans les bois de Sourcillon-Fontaine-tout à côté- ou dans celui du Bellay, vers Bièvres, c'est à dire tous nos terrains de pérégrinations, passent, ou passaient un ou des gardes forestiers; ils étaient (ou sont) en charge de tout un secteur de bois des parages, ils les surveillent, les gérent, déterminent les coupes de bois à faire, soit petits bois, soit grumes immenses.

Egalement ils vont par équipes dans d'autres domaines forestiers du département de la Meuse pour leurs travaux de forêts.

 Dires:... A cette occasion,(années 1980 environ) une équipe était à Verdun-champs de bataille en chantier de creusement ou de réfection d'un chemin forestier afin d'exploitation de parcelles de bois; les travaux étant en pleine zone rouge; les gardes étaient pourvus de détecteurs de métaux afin de préparer le chantier de l'engin de fouissage à savoir une pelleteuse-lame avant.

A un certain endroit du chemin à reconstituer, chemin dont il ne restait qu'une vague trace car il avait été bombardé et s'en trouvait tout bouleversé comme tout le terrain à l'entour, le détecteur se mit à sonner, mais pas de la même façon que la sonnerie habituelle indiquant un obus non explosé et ce tout contre une sorte de talus.

Le service de déminage, présent sur les lieux pour parer à toutes éventualités se mit à l'oeuvre à savoir  sonder le terrain avec...une bayonnette Lebel, seul engin le plus pratique et le plus solide pour pénétrer le sol sans trop forcer, et délicatement sonder le dit sol, archi garni en ferrailles de toutes sortes...un obus sur dix n'éclatant pas.

Le sondage n'indiquait par un obus entier enfoui- ce que les démineurs savent parfaitement reconnaitre, c'est leur mètier...dangereux..., mais ils ne récoltent que les obus en surface; " ça sonnait bizarre au bout de la bayonnette et ça s'enfonçait de plus en plus,et il y avait de la matière au bout de la bayonnette"; ils se sont dit: " on est tombé sur un charnier?"....ils ont creusé un peu à la pelleteuse, puis à la pelle.

 Trois caisses en bois, pourries en partie sont apparues; on ouvre la première caisse, de la taille d'une petite cantine: des dizaines de pistolets Ruby espagnols dans leur étui en cuir noir, tous bien rangés, tous huilés, approvisionnés,apparaissent; avec , des boites de cartouches de 7,65 mm toutes rangées au fond de la caisse; et dans une enveloppe pourrie, une feuille de papier: le bordereau de livraison des armes " apportées par.... et affectées à .....telle unité, et tel jour, telle heure!"

Les armes, les trois caisses de pistolets Ruby, devaient être destinées à des mitrailleurs, et à des fantassins, mais les destinataires ont dû être volatilisés, ou partis ailleurs ou bien un bombardement allemand a dû  recouvrir de terres toute la livraison d'armes, disparue corps et biens; elle est restée là de 1916 à 1980 environ....

... Les " livraisons" d'armes, munitions, appros, repas, ça a  a été le problème majeur- avec l'évacuation des blessés sous le feu- durant cette guerre du fait des tirs incessants d'obus allemands; la moitié des fournitures ne parvenaient pas aux destinataires; et les coureurs, les approvisionneurs, "la corvée de soupe" souvent disparaissaient sous les coups de l'artillerie allemande et sous les vues des saucisses d'observation...

C'est la raison pour laquelle l'Etat-Major à fait construire "un véhicule de l'avant" ( "pas un VAB !) : la chenillette Renault U.E afin que ce véhicule, lèger, 2,5tonnes, bas, puisse approvisionner les tranchées en toute sécurité avec sa benne basculante chargeant plus de 250 kg...U.E qui n'a jamais vu les tranchées en 1940  , les Allemands ayant décidé "qu'il fallait faire vite, car on n'a pas de réserves ni d'argent!"....12 U.E par régiment, plus de 4000 dans l'Armée Française; hélas, tout trés mal utilisé. ( sécurité toute relative: la carapace ne fait que 9 mm, protège du fusil qui tire à 300 mètres; mais l'obus de 15 cm transforme l'U.E en confettis de métal, et le 77 mm le troue à 15-20 mètres...)

Il y avait encore des U.E en 1949-1950, avec des Laffly Licorne, ou bien VP 15, et des Harley au 24 eme R.I.C à Carcassonne! ( j'ai connu)

Pistolet RUBY, calibre 7,65 mm, 8 coups en chargeur droit, modèle Browning 1903 , 1900 tripoté?  7,65mm/32 ACP, fabriqués-copies ! en Viscaye, dont à Eibar, "casserolles", métal...incertain , certaines séries portent le même numèro sur toutes les armes de la série...Mais ils fallait des armes, et on prenait les pétoires n'importe où pourvu que ça tire ( 50.000 fusils Lebel disparaissaient ou était H.S chaque mois); on a fait faire ainsi 50000 Lebel Rolling-block à un coup par Remington, en 8.50R! ( guerre assez mal préparée; décidément, la République des avocats et journalistes et intellectuels ne sait pas trop bien faire les choses!)(avis perso)( avec le sang des gens qu'ils méprisent).

Plus de 700.000 pistolets RUBY ont été fabriqués pour la France...et l'Italie.

Dans mille ans, les gens se demanderont encore pourquoi le sol recrache tant de ferrailles...( on retrouve bien des épés gauloises " assez" rouillées)

 

Commentaires (1)

1. sarda cm (site web) 19/03/2021

Ca y en a pour imiter l'imbécile de marabout, qué yena pas de mon village et qué vient polluer mon site en vendant ses retours d'affection et li loto qui gagne toujou; a la didon, ca yena assez![url]');return false;" rel="nofollow" title="Link">');return false;" rel="nofollow" title="Link">[url]

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