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Secteur Saint-Mihiel -Apremont

Forèt d'Apremont. Bois-Brûlé. , (sud Est de Saint-Mihiel,dépt Meuse )( Apremont-la-Forèt ) restes de fortifications allemandes réalisées début 1915; constructions en dur, béton armé , avec stollen, abris constitués la plupart du temps par des tôles-métro recouvertes de pierres bétonnées; deux entrées fermées d'un rideau-bâche, ratelier à armes, poêle de tranchée pour chauffage; Tranchées bétonnées avec postes de tir pour fusils, pour grenadiers, support pieds-droits pour affut M G 08 , allongé, les pieds avants reposant sur le rebord de la tranchée, dans des niches ad-hoc ( les pieds avant de l ' affut étaient soulevés-bougés de place-et rangés en fonction de l ' angle de tir, étant donné le petit débattement en site permis par l ' affut "à quatre-pieds" de la M.G 1908); guérite-béton, , qui servira de modéle aux cloches-affut-mitrailleuses de la Ligne Maginot ( 1er modéle). Le lacis de tranchées bétonnées a été nettoyé par un sous-officier Français  retraité , vers les années  1965- 1980 , qui logeait à proximité, dans un mobil-home, sur son petit terrain entouré de thuyas , sa propriété , et qui s'investissait  dans ce domaine ; un Paris- Match a fait une couverture et une dizaine de pages sur lui ; aprés sa mort ,vers 1995 , l'ONF a repris le flanbeau , et gére actuellement ces lieux de mémoire ; a fermé les entrées d'abris, par sécurité. ( et protection-nicheage de chauves souris...) Stollen         De l'autre côté de la route, D 907, en forét de Gobessart , se trouve un blok-hopital  en béton , de 1ere ligne , pour premiers  soins ; dans les bois , cimetiére allemand et hôpital de campagne , relié par voie ferrée légére ( 60 cm) reliée au réseau -fer , prés de Woinville . Ces fortifications faisaient partie  du "saillant de St Mihiel" . Le passage sous la D 907 permettait aux Allemands , qui venaient de Woinville, de rejoindre les tranchées sans être vus par les Français , donc tirés , du fort de Liouville , Séré de Riviéres, ou du moins, de ce qu'il en restait, car "assez " écrasé par les gros obus de l'artillerie allemande - 305mm ( tourelle Galopin à deux 75mm malmenée , tourelles Mougin pulvérisée ; observatoire cuirassé pendant toute la guerre, sur la forét d'Apremont , Montsec , vallée de Marbotte ; le fort se refait  "une beauté ", grace à des courageux -bénévoles, et se visite  .(heureusement qu'il y a des bénévoles , "poursuiveurs de chimères"....).

Sur la D 907 St Mihiel- Apremont . Forét de Gobessart : lieux de combats violents en Juin 1940.                       panneau bois d'Apremonttranchées -béton-postes de tirentrée abri;grillage par ONF     passage allemand ss route St Mihiel-Apremont50 mètres en face:tranchées des Français!Pied-droit pour M.G 1908(affut allongé)tranchée-béton ;rembarde ONF tranchées -béton-postes de tirblok-béton,entrée abri de groupe 12 hesbois d'Apremont  Sur la 9 eme photo, on distingue parfaitement l'entrée du bloc , grillagée par sécurité, , et les marchepieds en béton,avec les accoudoirs de tir au fusil, en haut du mur de tranchée; tout celà , avant 1965-70 était envahi de feuilles et branches mortes, car situé en forét ; celà a été nettoyé par le sous-officier qui résidait à proximité ; ce sous-officier , à la retraite, a nettoyé le terrain-zone française de tout ce demeurait dessus , nettement : un tas de grenades de granattenwerfer, munitions diverses, et restes humains, dont , souvenir émouvant , les os d'un pied dans un godillot, (vu vers 1982).Les restes étaient receuillis, et apportés en sépulture, par le dit sous-officier, qui revêtait à cette occasion une tenue de combat  complète bleu-horizon , cf Paris-Match.Entrée de stollen (2) 3-4 mètres profond

De : site " lesfrançaisaverdun-1916.fr" témoignage du Cdt P... : trois après la fin de la guerre , lors d' un pèlerinage en forêt d' Apremont , je fus stupéfait de ne pouvoir retrouver les emplacements où je m 'étais battu pendant pus d' un an , alors qu ' à 20 mètres plus loin , lignes et tranchées alemandes , sapes postes de secours étaient demeurés intacts.Chez nous , la terre où l' on se cachait comme l ' on pouvait , croulait ; chez les Allemands , du ciment à profusion"... A voir , également , le système de secours aux blessés de la forêt de Gobessart , systême sanitaire qui confortait les soldats allemands considérablement . L'Allemand blessé au niveau Croix des Redoutes, côté 371, Bois Brûlé, était évacué par es boyaux, passait sous la D 907 Apremont-la-Forêt- Saint Mihiel, par le tunnel sous la route ( peu confortable, mais à l ' abri des coups) , allait au premier poste de secours-hopital de première urgence-blockhaus, en empruntant le ravin point côté 353; le mort suivait le même chemin,et allait au cimetière de la forêt de Gobessart....Le blessé, soigné en première urgence - idem SAMU, partait en train genre Decauville -voie de 60 cm , donc , avec peu de cahots - relatifs, et allait à l' hopital de second rang de Woinville; là il y était " stocké"-soigné ( blessures légères) ; si son état était grave, il y séjournait" un certain temps", le temps d' attendre soit l ' issue fatale, soit l' état d' être transportable, en chemin de fer, voie métrique, en waggons-voitures tant de transport , que de traitements ; il était dirigé ensuite sur Jarny, hopital de troisième rang , ou vers la Belgique , SPA ou autres, afin de continuer le traitement. Le même système existait en France, mais hélas , nettement plus " léger";peu de soins étaient prodigués " juste en avant"; et on ne faisait que transporter à ' ambulance, qui soignait, certes, mais surtout " triait", terme horrible pour exprimer la " classification" en fonction de l ' état du blessé ou du moribond... Voir Suippes : grand cimetière des tués " immédiats" ( les tombes disséminées y ont été regroupées ); aprés Suippes, vers l 'intérieur : grand cimetière - dans lequel sont les bornes des " villages détruits",; il s ' agit des blessés trés graves qui n ' ont pu survivre ; et niveau voie romaine de Bar le Duc, carrefour avec la RN 77, prés des silos de Champagne-Céréales, au bord de la petite voie ferrée stratégique, cimetière de l ' hopital de traitement. A partir de cet hopital, les blessés étaient " distribués" à travers toute la France, pour traitements supplémentaires , et convalescence ; et dans ces trains, longs, deux à trois jours qquesfois, il y avait de la "casse"; on retrouve , dans la Haute-Garonne, dans les Hautes Pyrenées, le lon de la voie ferrée Toulouse-Bayonne, les carrés militaires, avec un drapeau; c ' est le dernier trajet que faisaient es blessés graves, qui mourraient dans le train : le cadavre du mort était descendu à la première gare du trajet , et inhumé dans e premier village....dans le grand Sud de la France....En Septembre 1914, les blessés , en trop grand nombre, afflueaient sur a Côte Basque, dont à Biarritz, et on " attendait un peu " le départ des touristes, pour les remplacer dans les hotels réquisitionnés ,par les blessés ( certains touristes étaient " poussés dehors" ; çà dépendait du nombre d' étoiles de l ' hotel ...classification qui n ' existait pas. En fait , le haut-commandement n ' avait RIEN prévu , ou trés peu prévu dans le domaine sanitaire , " puisque l ' offensive à outrance devait nous porter à Berlin en deux ou trois mois ! " ILS avaient trop lu les campagnes de Napoléon...Mais ILS n ' étaient pas l ' Empereur.
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